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 Dans un autre monde [ft. Eden]
2 participants

Eve Delaunay
Date de naissance : 30/10/2004
Âge : 19
Sexe : Féminin
Orient. sexuelle : Lesbienne
Situation amoureuse : Célibataire
Vit avec : Malfoy, son furet domestique
Métier / Études : Créatrice de contenu / Artiste
Parisienne

Eve Delaunay

https://we-are-miraculous.forumactif.com/t65-just-call-me-v
MessageSujet: Dans un autre monde [ft. Eden]    Dans un autre monde [ft. Eden] Icon_minitime13.02.24 20:34

Dans un autre monde
feat. Eden


Enfoncée dans le siège poussiéreux du bus, j’observe vaguement le paysage défiler à travers la vitre, mes airpod vissées dans mes oreilles. J’ai été productive ce soir ! J’ai finis un tague qui traînait depuis quelques jours maintenant donc on peut dire que je suis satisfaite. Ma main se pose sur mon sac à dos comme pour éviter qu’il ne glisse de mes genoux. J’ai pas envie d’abîmer mon masque si jamais il tombe alors j’y fais attention.
J’entends pas vraiment l’annonce dans les hauts parleurs à cause de ma musique. Je crois avoir vaguement entendu le mot « travaux ». Ah bah, comme d’habitude de toute façon. C’est pas comme si Paris était connue pour son sens irréprochable du trafic. J’en viens à un point où ça ne m’étonne même pas qu’il y ait des contre-temps. Mais en soit c’est pas hyper grave. Ça va me faire arriver un peu plus tard que prévu quoi. Je fais donc pas trop attention aux arrêts. Il faut presque nuit dehors et cette luminosité entre chien et loup me donne envie de dormir un peu. Enfin, je l’aurais sûrement fait si un groupe un peu louche n’avait pas monté dans le bus. Je ne bouge pas d’un pouce mais mes yeux suivent leurs mouvements. Ils ont l’air de préparer un mauvais coup. Mouais… Sûrement une bande de petit cons qui veulent voler des vieux. Ou faire chier des filles. Paris se refait pas, hein… Je roule les yeux au ciel en soupirant. J’vous jure.

Oh tient ? Cette tête blonde là-bas me dit quelque chose. Je hausse un sourcils en observant un peu mieux. Je vois pas trop son visage, elle est plutôt de dos que face à moi. Mais elle a l’air grande. Hm… C’est marrant, elle me fait penser à Eden un peu, de loin. Maintenant que j’y pense, on s’est pas vraiment reparlée depuis notre rencontre dans le train de Londres. Je me demande si c’est vraiment elle ou pas.

Quoi qu’il en soit, le groupe louche est vraiment pas loin d’elle. Je sais pas spécialement si c’est leur cible mais ça ne coûte rien d’aller vers elle ? Elle est toute seule, et je crois que c’est pas trop recommander quand une bande de voyons rentre dans un bus. Puis ça me permettra de voir si c’est Eden ou pas. Je me lève, laissant au passage mon siège à un homme qui était debout jusque là. Il m’adressa un petit signe de main pour me remercier. Ouais, rêve pas mec, je te l’ai pas donné par bonté hein, juste je me levais. Enfin, c’est pas important. Je me dirige vers la blonde en ajustant mon sac sur mon dos. Je passe à côté du groupe -c’est à dire très proche hein, on est dans un bus- qui me regarde un peu en biais mais bon, je les ignores donc on a pas vraiment d’interaction. Déjà ça de bien. Enfin, passer à côté d’eux me permet de voir qu’ils sont quand même plus nombreux que ce que je croyais. Je compte rapidement dans ma tête. Ah ouais, 6. Quand même. Quand je vous dis que c’est une bande organisée, je déconne pas tant que ça, finalement.

J’ai pas besoin d’aller beaucoup plus loin, juste de contourner un peu pour voir le visage de la blonde. Oh ! C’est vraiment Eden ! Si ça c’est pas une sacrée coïncidence !  Je lui adresse immédiatement un sourire et fait coucou de la main. Voilà, comme ça pouf, j’établis le contact avec elle, le groupe devrait se barrer, hein ?
Ben non, bien entendu, ça ne serait pas drôle sinon. Je sens mon sac à dos qui bouge. C’est très léger mais je le sens. Je me retourne d’un coup sec pour faire retirer sa main à je sais pas lequel d’entre eux. Sûrement le plus proche et mes yeux fait le tour du groupe, à la fois méfiante et agacée. Je rêve où ils ont tenté de chiper un truc dans mon sac ? Alors ma carte est dans la coque de mon téléphone qui est dans ma poche et à la limite je m’en fous s’ils la choppe. Par contre ! Tu voles pas mes bombes de peintures et mon matos pour taguer mec !

Je pense que c’est celui qui a fait sa tentative de vol qui réagit en premier. Il commence à m’insulter, comme quoi je le regarde mal et qu’il a rien fait. Wow mais il va se calmer celui là ? Je signale que c’est lui qui touche à mon sac hein ! Bon, au moins ils ont l’attention sur moi plutôt que sur Eden. C’est pas si mal, je suppose ? Enfin, sachant qu’ils rodaient autour d’elle depuis qu’ils sont monté dans le bus quoi.
Alors par contre les trois autres qui viennent défendre leur pote comme quoi il a rien fait et que je dois pas mal les regarder ils vont redescendre directe en fait ! J’ai pas d’arme sur moi mais j’ai un criterium et j’hésiterai pas à m’en servir s’ils me foutent pas la paix, alors attention !

KoalaVolant
Eden Carlyle
Date de naissance : 14/03/2002
Âge : 22
Sexe : Féminin
Orient. sexuelle : Hétérosexuelle
Situation amoureuse : Célibataire
Vit avec : Utopia (son chat blanc et gris)
Métier / Études : Etudiante en droit privé (M1)
Parisienne

Eden Carlyle

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MessageSujet: Re: Dans un autre monde [ft. Eden]    Dans un autre monde [ft. Eden] Icon_minitime13.02.24 21:29

Dans un autre monde

17/01/24 >> #66ccff
Quelle longue journée... Je suis épuisée. J'ai hâte de rentrer chez moi. J'ai rarement travailler j'jusqu'à aussi tard en dehors de chez moi. Mais je ne voulais pas rentrer sans avoir fini, alors après la fermeture de la bibliothèque je suis allée dans un salon de thé. Et me voila à rentrer seule alors que la nuit est déjà bien entamée, je n'aime pas trop ça pour être honnête, je suis pas complètement rassurée, avec tout ce qu'on entend de partout, il n'est plus rare que des bricoles arrivent à des personne seules la nuit. Enfin bon, je dois simplement prendre le bus et rentrer, ça devrais aller, je suis pas complètement parano non plus.

Je sais que j'ai encore un peu de temps avant mon arrêt alors je me permet de fermer les yeux. Lorsque je les rouvres, le bus vient de faire un arrêt. Je suis un peu dans les vapes, alors je me frotte un peu les yeux. J'ai la joue très endolorie quand même, j'ai du bien m'assoupir contre mon fauteuil pour le coup. Je sort alors mon téléphone pour constater les dégâts d'une potentielle trace sur ma joue. Et effectivement j'ai les petits carreaux du tissus du siège gravés sur la peau. J'ai l'air intelligente tiens.

C'est alors que je relève les yeux, le regard attiré par un groupe venant de monter dans le bus. Je sais qu'il ne faut pas se fier aux premières intuitions, mais pour le coup ils ne m'inspirent vraiment rien qui vaille. Je me sens comme observé lorsque ils se placent je ne sait trop où dans mon dos. Je disais que je n'étais pas parano ? Peut-être un peu finalement, mais j'ai pas un bon pressentiment. Je place alors en miroir et le lève un peu, faisant comme si je me recoiffais alors que je ne fais que regarder dans mon dos ce qu'il en retourne du petit groupe. C'est alors que mon rythme cardiaque s'accélère, ils son tous tournés vers moi, qu'est ce qu'ils me veulent ? Qu'est-ce que j'ai fais. Je redescend alors mon écran près de moi le plus naturellement possible. Je crois que j'ai été assez crédible, ou discrète, en tout cas ils ne viennent pas me chercher de noises pour le moment. Le stresse monte en moi et je sers mon sac contre moi.

C'est alors qu'une main attire mon attention à côté de moi. Je tourne la tête appréhendant un peu. Mes yeux tombent contre toutes attentes sur Eve. Eve que je n'ai jamais vraiment recontactée depuis notre rencontre dans le train des souvenirs. Je me relève un peu, le téléphone entre les mains. Elle me souris et je lui rend. J'avoue qu'un peu de compagnie me rassurerai un peu. Est-ce qu'elle à remarqué ces types elle aussi ?

Si ce n'était pas le cas, maintenant elle est bien au courent de leur présence. Je remarque qu'un des type approche doucement sa main de son sac. Je sais bien ce qu'il va tenter, ce n'est pas la première fois que j'ai à faire à ce genre de cas. Heureusement pour moi, j'ai mon téléphone entre les mains et allumé sur l'application appareil photo. Je le lève alors aussi discrètement que rapidement et prend le type en photo, littéralement la main dans le sac. Eve doit le sentir puisqu'elle se retourne avec un regard noir. Ce qui à bien sur le dont d'énerver le type, soutenu par les autres membres de son groupe. La situation s'envenime un peu, et je n'ai pas envie qu'on ai trop d'ennuis alors je me lève et adresse un regard glacial à celui qui à porté atteinte à Eve. Je tourne alors mon écran vers lui, la photo montre bien qu'il n'est absolument pas innocent.

- Détendez vous un peu, vous êtes en faute dans cette histoire. Savez vous que le vol peut-être puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.

J'avoue j'ai donné les chiffres maximums, autant grossir le trait, si ça peut le décourager.

Enfin ça ne semble pas vraiment être le cas puisqu'il lève vers moi un regard furieux et essaie à plusieurs reprises de me voler mon téléphone des mains. Ce qu'évidemment il n'arrive pas à faire vu la distance à laquelle je suis de lui. Il commence bien sur à m'insulter de tout les noms mais je m'en fiche bien et garde un air sévère. Je pense qu'il ne s'attendait pas non plus à ce que je fasse la même taille que lui, ou à peu près, ça a peut-être aidé pour le coup. Enfin, déjà que je suis sur les nerfs et fatiguée après cette longue journée, je ne vais pas non plus me laisser faire. Il vaut jouer les nerveux, d'accord, mais je ne suis vraiment pas d'humeur mon grand.
Eve Delaunay
Date de naissance : 30/10/2004
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Eve Delaunay

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MessageSujet: Re: Dans un autre monde [ft. Eden]    Dans un autre monde [ft. Eden] Icon_minitime13.02.24 22:46

Dans un autre monde
feat. Eden


C’est quand même terrible de se dire que c’est lui qui est en tord et que JE me fais insulter. Bon sang, y en a qui mériterai des baffe. Je vous jure, c’est pénible. Bien entendu je ne réponds rien puisque je ne peux pas mais me contente de rester plantée sur mes jambes, le regard braqué sur eux. Je les surveille. Ils sont quand même nombreux et même si y en a deux qui restent un peu à l’écart, je me méfie un peu de leur réaction.
Par contre, le truc qui m’étonne c’est la réaction d’Eden. Je ne m’attendrait pas à ce qu’elle se dresse pour lui montrer l’écran de son téléphone. J’ai même pas remarqué qu’elle l’avait pris en photo. Elle est quand même sacrément furtive ! En tout cas c’est un bon réflexe, ça devrait les dissuader de trop nous faire chier. Ou pas. Les types ont plutôt l’air outrés. Eden se dresse alors de toute sa taille pour prendre la parole. Elle articule calmement mais avec une certaine fermeté pour appuyer ses propos.

- Détendez vous un peu, vous êtes en faute dans cette histoire. Savez vous que le vol peut-être puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.

Ok, je dois admettre que je salue l’audace. Surtout avec son quadrillage sur la joue. C’est un peu cocasse mais ça n’enlève rien à sa prestance actuellement. Il faut oser tenir tête à six mecs remonter comme des pendules. D’autant plus que sa menace ne semble pas vraiment leur donner envie de partir. Ils se sentent plutôt attaquer et ça les braques. Bon, les deux du fond qui restaient en retrait ont pas l’air de vouloir plus s’impliquer dans le conflit. C’est déjà ça de prit. Par contre les quatre autres… Le voleur essaye d’attraper le téléphone d’Eden sûrement pour l’endommager ou juste le lui piquer. Bon, heureusement pour elle, il y a trop de distance entre les deux pour qu’il n’y parvienne. Et puis en vrai, vu comme elle est grande, elle pourrait juste lever le bras pour qu’il ne puisse pas l’atteindre. Mais je pense pas qu’elle soit autant insolente que ça.
En tout cas, le type en profite pour l’insulter de tous les noms. Elle ne cille pas, restant droite face à lui. Ah oui, elle est pas si sage est fragile que j’aurais pu le croire dans le train. Enfin, maintenant que j’y pense, elle est restée de marbre face à la coupure de sa main et elle a prouvait qu’elle n’était pas si dans les clous avec son morceau de violon.

Bon… Ok, il faut calmer les tensions là, j’ai pas spécialement envie que ça parte en bagarre. Surtout qu’ils sont six et nous, une et demi. Ouais je me compte comme une demi Eden parce que je suis vraiment pas grande. Pendant qu’ils s’embrouillent, je tire une bombe de peinture de mon sac, discrètement. Quand je l’ai avec moi, je m’interpose et fait un signe de ma main libre, du haut vers le bas pour leur faire comprendre de redescendre et réclamer à ce qu’on se calme.
Soudainement, le mec m’agrippe par le col. Wow ! Il se passe quoi là ? Je l’ai pas insulté en plus, j’ai juste voulu qu’on arrête là les bêtises. Mon cœur s’est mis à battre super vite d’un coup alors que l’adrénaline monte dans mes veines. Et dans un mouvement rapide, je lève la bombe de peinture pour lui asperger le visage. Il hurle sûrement de surprise, très possiblement de douleur aussi. C’est pas pour rien que je fous un masque habituellement. En tout cas l’effet est immédiat puisqu’il me lâche d’un coup pour se tenir les yeux, me poussant un peu vers l’arrière. Je vous jure que le premier qui m’approche, je l’asperge aussi ! Y en a deux qui réceptionnent leur pote qui gesticule et quand l’un d’entre eux amorce un pas vers moi, je recule en levant ma bombe en guise d’avertissement. Les râles de son pote ont l’air de le dissuader. Ils restent immobile quelques temps avant de se reculer. Je suis tendue, la bombe toujours en avant comme un bouclier. Et puis ils finissent par se plaquer près de la porte. Au premier arrêt, ils descendent du bus.
J’ai du mal à me détendre, j’avoue que je garde encore la main serrée sur ma bombe pendant quelques secondes. Jusqu’à ce que le véhicule redémarre en fait. Là je souffle un coup. Et c’est seulement à ce moment que je me rends compte comme mon cœur bat fort. Peut-être qu’il m’a fait un peu plus peur que ce que je voudrais bien admettre. En même temps il m’a quand même attrapé par le col et le gars me dépasse d’une tête minimum. Puis je vais pas parler de la différence en largeur qu’on a. Lentement, dans un mouvement mécanique, je range la bombe dans mon sac. Et je frotte mes mains comme pour en faire partir la moiteur. Ok du calme V, c’est bon ils sont plus là. Quand je me redresse c’est pour adresser un sourire maladroit à Eden. Pour la remercier déjà, d’être intervenue et aussi pour… Je sais pas ? Lui dire un truc du style « c’est pas possible cette histoire » ? Ou un truc qui s’en rapproche... Je sais pas en fait. Tant pis… Je lui désigne le siège vide à côté d’elle pour lui demander si je peux m’asseoir à côté d’elle. Autant finir le trajet ensemble, non ?

KoalaVolant
Eden Carlyle
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MessageSujet: Re: Dans un autre monde [ft. Eden]    Dans un autre monde [ft. Eden] Icon_minitime15.02.24 21:00

Dans un autre monde

17/01/24 >> #66ccff
J'aurais du me douter que mon intervention ne les auraient pas vraiment calmer. Au contraire, ils semblent encore plus remontés. Tant pis, je ne vais pas me démonter maintenant. Il essaie même de me voler mon téléphone mais sans succès. Je me prends des flots d'insultes mais rien qui ne m'atteigne. Je suis aussi étanche à leurs injures que le plumage d'un canard.

Cependant, Eve intervient, elle s'interpose d'un signe de main entre le gaillard et moi. C'est très gentil Eve, mais déjà moi je pense que je ne serais pas bien si j'en prend une, mais alors toi Eve, je pense que tu vas te relever avec difficulté. Enfin j'extrapole, mais il faut dire que tu es vraiment petite et pas particulièrement épaisse, donc évite de te mettre entre un pitbull et moi, ce serait préférable. Elle lui fait un signe, surement bien trop osé pour lui et la réaction est immédiate. L'homme l'attrape violement et je m'apprête à intervenir mais Eve braque quelque chose directement sur le visage de son agresseur. Je ne comprend pas tout de suite ce que c'est mais lorsque l'homme se retrouve le visage peinturluré de violet à crier de douleur, je comprend que c'est une bombe de peinture... Il repousse Eve en arrière et je la rattrape pour éviter que ne tombe.

Bon, c'est de la légitime défense. S'il vient à porter plainte je pourrais témoigner en la faveur d'Eve, et qui sait, je pourrais peut-être écrire un plaidoyer. Je ne le présenterai surement pas, mais ça pourrait être un exercice. En tout cas, ils déguerpissent à l'arrêt suivant. Je pousse un long soupir, manquait plus que ça pour conclure ma journée. Il semblerai que nous soyons connecté avec Eve puisque nous soufflons en même temps. Instinctivement je tourne le regard vers elle, notre synchronisation me fait doucement sourire. Elle range sa bombe et me sourit, je lui rend un demi-sourire, je suis encore un peu irritée j'avoue. La fatigue ne m'aide pas à canaliser mes émotions. Elle m'indique la place à côté de moi et j'hoche la tête.

- Je t'en prie, assieds toi.

Je pousse un nouveau petit soupir en me massant l'arête du nez. Il faut que je me calme un peu, Eve n'a pas à subir ma mauvaise humeur, elle n'y est pour rien si ces types ont décidés de faire leur cinéma et encore mois si je suis fatigué. Je prend un ton plus tranquille pour m'adresser à elle.

- Comment ça va depuis le train ? Tu rentres chez toi, toi aussi ?

Je lance la conversation comme je peux. Pas que j'ai particulièrement envie de faire ma pipelette et raconter ma vie, mais c'est la moindre des politesse. Et puis nous nous étions pas trop mal entendues dans ce train. Enfin, si on oublie le fait que j'ai failli avoir une attaque à cause d'elle, qu'elle m'a forcé à monter sur le toit d'un train en marche qu'elle m'a léché la main, et surement d'autres choses étrange que j'ai oublié de citer. Mais si on voulait en retenir que le positif, nous avons partagé un moment musical agréable. Elle m'a aussi offert une jolie peluche qui est posé sur une étagère de mon appartement. Disons que nos rentre jusqu'ici, y compris celle d'aujourd'hui, n'ont vraiment rien de commun ou tranquille.
Eve Delaunay
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MessageSujet: Re: Dans un autre monde [ft. Eden]    Dans un autre monde [ft. Eden] Icon_minitime16.02.24 12:36

Dans un autre monde
feat. Eden


Je suis bien contente que la petite bande soit partie. Je fais pas trop la fière quand même. Même si j'ai une bonne condition physique et que j'ai l'habitude de me faire mal avec le parkour, je suis pas spécialement à l'aise avec le fait de me battre non plus. Surtout qu'ils étaient six. C'est beaucoup six pour une demi-Eden. Donc technique de faible, bombe de peinture dans ta gueule et hop, affaire réglée. Heureusement que ses p'tits potes n'ont pas voulu venger le premier. Enfin, ils sont plus là donc j'arrive progressivement à me détendre. On ne va pas se mentir, un visage familier fait du bien. Enfin, familier c'est vite dit puisqu'on ne s'est pas revues depuis le train. Je lui demande si je peux m'installer à côté d'elle pour la fin du trajet et elle me répond d'un hochement de tête.

- Je t'en prie, assieds toi.

Elle soupire, se massant l'arrête du nez, visiblement agacée et moi je me contente de me glisser vers le siège pour me laisser tomber dessus. Je passe mon sac à dos sur mes genoux pour éviter qu'il me gène et je souffle à nouveau en posant ma tête contre le dossier. Je ferme les yeux. Un jour, je vais passer le permis et j'aurais plus à prendre les transports... enfin, dans Paris c'est un peu coton d'avoir une voiture. Peut-être plutôt une moto ou un scooter. Un truc du genre, qui se faufile. En plus ça serait pratique pour me barrer rapidement après avoir taguer un mur que je suis pas censée peinturlurer.

Eden se rassoit également avant de lancer la conversation.

- Comment ça va depuis le train ? Tu rentres chez toi, toi aussi ?

Je me redresse un peu en rouvrant les yeux et lui fait un pouce en l'air. C'est vrai pour ses deux question. Premièrement, je vais bien depuis le train et deuxièmement, je rentre chez moi. Tiens je me demande où habite Eden. Si on prend le même bus, peut-être qu'on vit pas si loin l'une de l'autre. Enfin, c'est pas hyper important non plus. Mais le constat m'amuse.
Je regarde un peu autour de moi comme pour trouver plus rapidement mon portable. Avec cette histoire j'ai oublié où je l'ai rangé. Je me tords un peu pour atteindre une poche et finis par l'attraper. C'était quand déjà le train ? Novembre ? Donc ça doit bien faire... deux mois qu'on s'est pas vu. Et honnêtement, je trouve ça marrant qu'on se retrouve par hasard, comme ça. Comme quoi, le monde est petit.

J'écris rapidement sur mon téléphone avant de tourner l'écran vers elle.

"Si on était monté sur le toit du bus, on aurait pu éviter la petite bande."

Je la laisse lire avec un petit sourire amusé. Ouais je sais, elle avait pas aimé. Enfin, je crois qu'elle avait apprécié le paysage mais que globalement, elle avait surtout été tendue. En tout cas c'est le souvenir que j'ai. Mais je pense qu'elle comprendra que je fais une blague. De toute façon il ne nous ait rien arrivé de trop grave ce soir donc ça fait pas de grande différence d'être dans ou sur le bus.
Je récupère ensuite le téléphone pour taper à nouveau.

"Alors, casier judiciaire toujours vierge depuis la dernière fois ?"

Mon expression est plus légère. Maintenant que je plaisante un peu, je me sens mieux. C'est ma façon à moi de lui demander comment elle va depuis qu'on s'est vu. Je sais pas pourquoi mais ça m'a marqué comme information. Je sais plus si elle m'a dit pourquoi son casier devait rester vierge mais j'ai retenu ça. Tiens je me demande si elle fait du droit ? C'est en droit qu'on doit pas avoir de casier, c'est ça ?

Le temps passe un peu, et plus ça va, plus j'ai une sensation bizarre. Y a... pas trop de lumière dehors, non ? Et ça fait un bout de temps que y a pas eu d'arrêt. Je grimace un peu en regardant autour de moi. Y a plus personne à part nous deux. Ok, y a un soucis là. Je capte que maintenant parce que comment dire que j'ai eu d'autre trucs à penser entre temps.... Mais je crois que j'ai loupé mon arrêt. Je choppe mon téléphone pour la géolocalisation... Oh putain. On est même plus dans Paris ! Merde ! Heeeeeeu. Ok... Avec un peu de chance le chauffeur va nous permettre de rester dans le bus.

Je sens le véhicule ralentir puis s'arrêter dans un crissement et le conducteur lâcher un "terminus, tout le monde descend". "Terminus" ? Je cligne des yeux plusieurs fois. En haussant un sourcil, l'air incertain, je tourne la tête vers Eden. Est-ce que... C'est normal pour elle ou je suis pas seule dans cette galère ?
L'homme insiste pour nous faire descendre. Je m'approche de lui pour essayer de lui expliquer que j'ai louper mon arrêt mais je suis pas hyper convaincante visiblement puisqu'il me réclame encore un fois de sortir.

***

Bon... Me voilà dehors. Sac sur le dos, avec Eden a côté de moi, et le bus qui s'éloigne. C'est quoi encore cette situation nulle ? J'avoue que j'ai du mal à réaliser. Ok, première chose à faire, vérifier s'il y a des bus retours. Il est quelle heure. Presque minuit. Aïe aïe aïe... Je le sens mal cette histoire.
Pas de bus retour... Bon. Je déglutis, sentant une petite goutte de sueur sur ma tempe. Très bien.... Rassurant tout ça. Je me tourne à nouveau vers Eden. Avec un peu de chance, elle habite dans le coin et je pourrais squatter...? Sinon ben... On va bien se débrouiller, hein ?

KoalaVolant
Eden Carlyle
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MessageSujet: Re: Dans un autre monde [ft. Eden]    Dans un autre monde [ft. Eden] Icon_minitime16.02.24 13:54

Dans un autre monde

17/01/24 >> #66ccff
Elle s'assieds à côté de moi et soupir en laissant sa tête retomber en arrière, je crois que cette histoire nous à toutes les deux misses un peu sur les nerfs. Enfin j'ai surtout l'impression qu'elle décompresse, elle a tendance à faire la fière mais je crois que n'importe qui aurait eu un peu peur de se faire attraper par le col par quelqu'un qui fait bien un tête de plus que soit, sans parler de la probable différence de force.

J'ai beau essayer d'être la plus agréable possible, je n'ai pas particulièrement envie de discuter ou de sauter de joie. J'ai juste envie de rentrer chez moi, et d'aller m'enfuir sous mes couettes pour dormir le plus longtemps possible. Enfin faire la conversation est le strict minimum. Alors j'engage, c'est plus simple comme ça, avec son mutisme. Pas qu'on soit incapable de communiquer, elle m'a plusieurs fois écrit sur son téléphone donc je sais qu'elle peut me faire comprendre ce qu'elle veut me dire facilement. Mais je sais pas, ça me semble naturellement poli.

Elle me répond simplement par un pouce en l'air à mes deux question, tant mieux si elle va bien. Si on prend le même bus, ça veut dire qu'on habite pas si loin l'une de l'autre, c'est presque étrange qu'on ne se soit jamais croiser avant, après c'est vrai que je ne prend jamais le bus aussi tard alors si c'est son cas, ça n'a rien de surprenant finalement. Eve cherche cherche rapidement quelque chose avant de récupérer son téléphone et de pianoter dessus. Elle me montre ensuite le message qu'elle chercher à me faire passer : "Si on était monté sur le toit du bus, on aurait pu éviter la petite bande."

Je pose alors un regard réprobateur à ma compagne de voyage mais tout de même accompagné d'un petit rire amusé. Je sais que c'est une blague, c'est bien une blague hein ? Son sourire me dit que oui, mais je ne peux pas m'empêcher de passer que venant d'elle, ça ne serait pas complètement impossible. Elle m'a quand même amené sur le toit d'un train en marche alors sur celui d'un bus ça ne semble pas si impressionnant à côté je crois. Enfin on s'entend, dans les deux cas, ce n'est en rien normal et sécuritaire.

Elle me fait ensuite passer un second message : "Alors, casier judiciaire toujours vierge depuis la dernière fois ?". Je me rappelle très bien ce que je lui avais dit, et j'avoue qu'après coup ça me fait un peu sourire, il est rare que je sorte ce genre de chose à un inconnu. Et c'est plutôt normal je crois, il est rare de menacer quelqu'un qu'on ne connait pas de le pousser du toit d'un train, non ? Quoi qu'il en soit mon sourire amusé s'élargi un peu sur mes lèvres lorsque je lui réponds.

- Bien sûr et j'aimerai qu'il le reste.

Mon regard est entendu, faisons nous discrètes cette fois. Je ne réengage pas la conversation, un simple silence s'installe et je ferme doucement les yeux, reposant ma tête sur mon siège. Je ne suis pas vraiment sur mais je crois avoir fini par me rendormir.

Lorsque je rouvre les yeux, c'est à cause d'une forte voix d'homme. J'émerge un peu brutalement, alors qu'on me parle d'une voix sévère, qu'est ce que j'ai fais ? Je cligne plusieurs fois des yeux pour comprendre et voix le conducteur du bus devant Eve et moi. "Terminus" ? Comment ça "Terminus" ? Je ne suis pas encore à mon arrêt. Je suis rapidement ramenée à la réalité, purée je me suis endormie et j'ai loupé mon arrêt.

J'essaie de faire comprendre au conducteur que j'ai loupé mon arrêt et je crois qu'Eve fais la même chose, mais l'homme ne veux rien savoir. Je soupire alors qu'il finit presque par nous pousser du bus pour qu'on sorte. Super, moi qui croyais qu'on avait eu le pompon avec les types de tout à l'heure, et bien nan ! Je descend du train, bien sur il faut que ça arrive en plein hiver, la nuit qui plus est. Evidemment plus aucun bus. Après une rapide vérification, je constate que bien sûr je suis très loin de chez moi. Je jette un regard rapide à Eve qui visiblement ne semble pas d'ici non plus, au vu de son visage un peu paniqué.

- Super, donc on ne sera pas rentrées avant demain matin je suppose. Il faut qu'on trouve un endroit où dormir.

Je reste la plus calme possible, ça ne sert à rien de s'énerver, il est trop tard pour changer les choses et ça n'arrangera rien. On est dans le même bateau alors si on peut rester ensemble ça m'arrangerai, me balader seule dans les rues au beau milieux de la nuit n'est pas mon activité favorite. Alors essayons de ne pas nous prendre la tête. Je pense qu'il est clair que je suis irrité et vraiment sur les nerfs mais je me canalise et me force à réfléchir, il faut qu'on trouve un hôtel, en espérant qu'il leur reste des chambre, je n'ai pas non plus envie de gambader toute la nuit.
Eve Delaunay
Date de naissance : 30/10/2004
Âge : 19
Sexe : Féminin
Orient. sexuelle : Lesbienne
Situation amoureuse : Célibataire
Vit avec : Malfoy, son furet domestique
Métier / Études : Créatrice de contenu / Artiste
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Eve Delaunay

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MessageSujet: Re: Dans un autre monde [ft. Eden]    Dans un autre monde [ft. Eden] Icon_minitime16.02.24 15:51

Dans un autre monde
feat. Eden


Il y a très peu de lumières et pas grand chose autour de nous. Vaguement quelques bâtiments par ci par là mais ouais, l'arrêt de bus est un peu paumé dans la cambrousse. C'est vraiment super. De tous les endroits possibles en agglo, fallait qu'on tombe sur le semblant de campagne. Si y a pas de bus, faudra marcher pour retrouver un peu de civilisation. Et un hotel. J'espère qu'on trouvera un truc pas trop cher et avec des chambres de libres. Ou même si y en a qu'une seule, je pense qu'on prendra. Genre... Vu la situation, je vais pas faire ma difficile. J'ai toujours souvenir d'avoir été assez seule dans ma vie mais je vous jure que s'il ne reste qu'une chambre et qu'il n'y a qu'un lit deux place, je serais contente. Ca serait bizarre. Mais je serai contente. C'est mieux que de dormir dehors, hein ? Mais bon, on y est pas encore. Déjà, faut trouver le meilleur moyen de rejoindre un hôtel. Je lève mon téléphone. Ah purée, j'ai bientôt plus de batterie... En même temps je fous un max de musique quand je dessine et vu que j'ai tagué toute la fin d'aprèm et la soirée... Ben disons que ça a pas mal bouffé la batterie quoi. Je grince un peu des dents en baissant la luminosité pour essayer d'économiser un peu. Mais si je mets un gps alors que j'ai genre 19%, mon téléphone va crever... Et si on appel un uber ? Ah ouais, non j'ai pas l'appli. Et j'ai pas de numéro de taxis vu que je fonctionne aux transports en commun. Putain...

J'expire pour essayer de me calmer. A part marcher à l'aveugle, je sais pas si je peux faire grand chose. J'espère qu'Eden a plus de batterie. Et du réseau aussi. Perso je suis en h+... J'ai envie de crever putain ! Pourquoi la situation est si nulle ? J'inspire. Du calme. Du calme.

- Super, donc on ne sera pas rentrées avant demain matin je suppose. Il faut qu'on trouve un endroit où dormir.

Je tourne la tête vers Eden. Elle a l'air agacée. Mais en même temps, elle est calme. C'est peut-être bête, mais ça me fait du bien de voir quelqu'un de calme. Ca rend la situation moins grave. Je crois ? Peu importe. En tout cas, ça me canalise un peu, je pense. Okey, on va essayer de procéder par étape. Faut trouver un endroit où dormir, elle a raison.
Je lève un peu la tête pour regarder autour de nous. Il y a quelques lampadaires au bord de la route pour éclairer le passage mais ils sont assez espacés. C'est pas autant lumineux qu'en ville mais c'est déjà ça, je ne vais pas être obligée d'allumer la torche du téléphone et ça me permettra d'économiser un peu de batterie. Tient, en parlant de téléphone... Je tourne le mien vers Eden et pointe avec mon doigt la batterie et le réseau pour lui faire comprendre que je n'ai plus grand chose et que mon portable ne sera pas d'une très grande aide. J'espère qu'elle a de quoi mettre un GPS. J'espère vraiment. Sinon... Je souffle et je pense à Émile. Tu aurais fait quoi dans notre situation, toi ? Tu aurais sûrement rigolé, non ? Tu te perdais tout le temps de toute façon. Ok, V, pense à Émile. Fait juste comme lui et ça ira bien. Il lui ait jamais arrivé aucune bricole quand il se perdait, après tout.
J'arrive à me calmer un peu et fais quelque signe à Eden pour lui indiquer de commencer à y aller. C'est pas tout mais il est tard et j'avoue que je suis fatiguée. J'ai bien envie de trouver de quoi dormir. Enfin, dans un lieu plus sécurisant que la végétation de l'agglo. Ou sinon ça part en camping sauvage mais sans la tente ni le matériel. Pas top top quoi. Bon, en réalité, même sans GPS c'est pas si compliqué de se retrouver. Faut juste longer la route en sens inverse d'où on est arrivés avec le bus. J'espère juste qu'on va pas se retrouver face à des intersections parce que là, ça sera plus galère.

Bon... Le trajet est silencieux pour le moment. En même temps, j'essaye d'économiser de la batterie donc je vais pas m'amuser à écrire juste pour parler du temps. Par contre, vu que j'ai pas de manteau et seulement un pull, je commence à avoir bien froid moi. Je m'attendais pas à devoir marcher longtemps dehors... Puis comme on est pas tout à fait en ville, le vent est pas stoppé par les bâtiments. Je lève un peu les yeux quand j'entends au loin un petit grondement.
Ah. Ha ha ha ha ha...... Je vous jure que s'il pleut... Ben je vais rien faire, on peut pas lutter contre la météo. Mais ça me gonflerait vraiment pour le coup. Le bruit a l'air lointain mais j'ai du mal à savoir à quel point il est proche de pleuvoir ou pas. On a pas beaucoup de lumière et comme il fait nuit, je ne saurais pas déterminer si les nuages sont vraiment très sombre et épais ou pas. Mais le bruit me donne un petit indices sur le fond de l'air.
Je soupir en tournant la tête vers Eden et lui adresse un sourir barré en travers tout en fronçant les sourcils. Une façon de lui montrer que j'aime pas trop l'ambiance. On ferrait mieux de se dépêcher.

KoalaVolant
Eden Carlyle
Date de naissance : 14/03/2002
Âge : 22
Sexe : Féminin
Orient. sexuelle : Hétérosexuelle
Situation amoureuse : Célibataire
Vit avec : Utopia (son chat blanc et gris)
Métier / Études : Etudiante en droit privé (M1)
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Eden Carlyle

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MessageSujet: Re: Dans un autre monde [ft. Eden]    Dans un autre monde [ft. Eden] Icon_minitime03.04.24 16:54

Dans un autre monde

17/01/24 >> #66ccff
Encore une situation délicate, et encore avec Eve. C'est quand même étrange qu'à chaque fois que je me retrouve avec elle, rien ne se passe comme prévu. Je ne dis pas que nous sommes dans cette citation par sa faute, mais il faut dire que la coïncidence est assez cocasse. Cette fille doit être un aimant à chaos, ou bien elle est le chaos, c'est pas impossible.

Bon sang, mais dans quel endroit perdu on se retrouve encore ? On pouvait pas finir en ville comme pour les lignes de bus normales ? Au moins on aurait vite trouvé de quoi s'abriter, nan nous il faut qu'on se retrouve dans un coin perdu et isolé. On ne croirait même pas qu'on est en périphérie de Paris. Je pousse un soupir et mes yeux tombent Eve à mes côtés qui semble s'agiter un peu. Je comprends à ses signes qu'elle préfère qu'on commence à marcher, et elle a bien raison.

Nous commençons à marcher et je jette un coup d'œil à mon téléphone, 34%, c'est pas si mal, m'enfin je vais économiser quand même. Je baisse la luminosité au maximum et active l'économiseur de batterie avant d'aller jeter un coup d'œil à un GPS. Il m'indique un village à 30 minutes de marches d'ici, et en y regardant de plus près il y a même un auberge qui pourrait peut être nous loger.

- Il y a un village pas très loin avec une auberge, on pourra aller là bas en espérant qu'ils aient une chambre.

Puis le silence retomba, il est vrai qu'on à pas beaucoup de moyen de discuter si elle n'a rien pour écrire, je pourrais lui prêter un calpin et de quoi écrire le temps de trouver un endroit pour charger nos téléphones. heureusement pour elle, je suis sortie travailler alors j'ai mon sac de cours sur moi avec des carnets et des stylos. Elle n'est pas obligée de faire la conversation, mais si elle a quelque chose à me dire elle ne sera pas bloquée au moins. Je fouille alors dans mon sac tout en continuant de marcher. Et en sort mon calpin à spirales. La couverture est décorée d'un joli papillon lune doré entouré de motifs lunaires et stellaires et de branches de laurier. C'est un simple carnet de notes alors je pourrai arracher les pages lorsque toute cette histoire sera fini si elle a écrit dedans. Je le tend alors à Eve avec un crayon.

- Tiens, je sais pas si tu as encore beaucoup de batterie, mais il est préférable que tu l'économises dans tout les cas, écris là dedans au besoin.

Heureusement il y a des lampadaires, il n'éclairent pas énormément, mais je pourrais voir ce qu'elle écrit grâce à ça, et puis on peut voir où on met les pieds et c'est assez avantageux il faut dire.

C'est alors qu'un grondement lointain parvint à mes oreilles. C'est pas vrai... Il manquait plus que ça... J'entends Eve soupirer puis la vois m'adresser une sorte de sourire, les sourcilles froncés. Elle n'ont plus n'est pas vraiment aux anges de cette nouvelle. Je préfère garder mon calme, m'énerver ne changera rien à la météo.

- Pressons le pas, on pourras peut-être éviter le déluge.

J'accélère la cadence, espérant que notre destination n'est plus trop loin. Je suis un peu plongée dans mes pensées, essayant de réfléchir à d'autres alternatives, au cas où ils n'auraient plus de chambres. Les yeux rivés sur le sol ne me stoppant pas dans ma marche, élabore un plan de retour. On pourrait demander à emprunter un téléphone pour appeler un taxi, je l'aurais fait plu tôt si j'avais eu du réseau, mais j'ai vu tout à l'heure que ce n'est pas le cas. C'est alors qu'une silhouette apparue soudainement dans mon champs de vision. J'eu un sursaut de surprise et dans une légère frayeur fit quelques pas en arrière et mes pieds se prirent dans un je ne sais quoi me faisant tomber au sol, fesses les premières. Je levai alors les yeux pour constater que la source de ma peur était un petit lapin sûrement bien plus effrayé que moi. Je soupire en le voyant détaler dans l'herbe de l'autre côté de la route. Bon sang, même les lapins sont contre nous maintenant. Je me relève et bat un peut des mains pour en retirer les petits graviers. Je n'ai rien, mis à part un douleur au coccyx à cause du choc. Je soupir et frotte un peu mes vêtements. Enfin on ne doit pas trainer si on ne veut pas finir trempées. Vivement qu'on soit sorties de cette misère.
Eve Delaunay
Date de naissance : 30/10/2004
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MessageSujet: Re: Dans un autre monde [ft. Eden]    Dans un autre monde [ft. Eden] Icon_minitime05.05.24 18:50

Dans un autre monde
feat. Eden


Cette situation n’est vraiment pas idéale pour pas dire carrément nulle. Mais au moins, Eden a l’air d’avoir un peu de batterie. Plus que moi en tout cas. Elle a pu repérer un village pas loin. Enfin… Ouais, à trente minutes de marche quand même. C’est pas si loin que ça, techniquement. Mais c’est un temps durant lequel plein de truc que se passer. Et si je peux pas parler et qu’on passe le trajet dans le silence le plus complet, autant dire que ça va être très long comme demi-heure. Je me redresse un peu après avoir regardé l’écran de son portable par-dessus son épaule. Enfin, façon de parler, je me suis surtout penchée un peu sur le côté pour regarder. Étant donné nos tailles respectives, si j’essaye de regarder par-dessus son épaule… Ben je verrais que son épaule. Elle est quand même vachement grande quand j’y pense, la vache !

Enfin bref. Je hoche la tête quand elle me parle de l’auberge qu’elle a repéré grâce à son GPS. Oui, espérons qu’ils aient de quoi nous loger à la dernière minute. Il est quelle heure d’ailleurs ? Assez tard vu que le jour est totalement tombé. Je regarde rapidement l’écran de déverrouillage de mon portable. Houuuu. 23h passées ? Ah ouais, quand même. Donc quand on arrivera, il sera plus de minuit en fait. La vache, j’espère qu’il y aura quelqu’un… Mais normalement y a toujours une personne à l’accueil dans ce genre d’endroit, non ? J’espère…

Le bruit d’Eden en train de fouiller dans son sac me fait tourner la tête. Elle fait quoi ? J’ai pas trop le temps d’émettre des hypothèse qu’elle me tend un carnet à spirale avec un joli papillon dessiné sur la couverture. Je cligne deux fois des yeux. C’est pour quoi faire ? Je l’attrape, dubitative alors que cette fois, un crayon entre dans mon champ de vision.

- Tiens, je sais pas si tu as encoure beaucoup de batterie, mais il est préférable que tu l'économises dans tout les cas, écris là dedans au besoin.

Ah ! Ah bah… Elle se souvient pas que je lui ai montré tout à l’heure ? Elle a peut-être pas regardé, du coup. Bah tant pis, je suppose qu’elle est stressée aussi. En tout cas, c’est sympa de sa part de penser à moi-même si je suis pas sûre que je pourrais des masses écrire en marchant. C’est pas si facile que ça, hein ? Enfin, c’est pas grave, j’apprécie l’attention. Alors je hoche la tête en prenant le crayon dans ma main et lui adresse un sourire de remerciement. Elle a l’air attentionnée, Eden. Du souvenir que j’en ai dans le train en tout cas, elle a jamais été trop virulente face à mes bizarreries. Au contraire, elle a été gentille avec moi.

Le grondement dans le ciel nous incite à avancer un peu plus vite. Honnêtement, j’ai pas du tout envie de finir trempée ! Déjà que j’ai froid avec juste mon pull, si en plus on se prend la pluie… Ben, ça serait très nul. Je pousse un soupir avant de presser le pas quand soudainement, Eden chute. Je l’ai tellement pas vu venir, que je sursaute et agite ma main libre pour demander si ça va. Et là, je vois un petit lapin bondir le plus loin possible, comme s’il était terrorisé. Elle a eu peur d’un lapin ? Bon, j’avoue, j’ai pas pu m’empêcher de rire silencieusement en portant ma main devant ma bouche. C’est pas que je me moque d’elle, mais c’est drôle quelqu’un qui tombe ! Surtout si c’est à cause d’un petit lapin tout doux quoi ! Je m’approche quand même d’elle, en essayant de contenir mon rire et lui tends la main pour l’aider à se relever.

Une fois qu’elle est debout et qu’elle a fait partir la poussière, on reprend la marche. Et au bout de plusieurs minutes, j’ai l’impression que l’air devient de plus en plus chargée. Je sais pas pourquoi, mais j’ai besoin de me retourner de temps en temps comme pour m’assurer qu’il y a personne. C’est l’ambiance sombre avec les lampadaires qui éclairent pas bien, les gros nuages qui sont devenus tellement denses qu’on pourrait presque les toucher sans qu’ils se dissipent, le chemin isolé et les bruits de la nuit. J’aime pas… J’aime vraiment pas. Je sens que je suis pas tranquille, mais heureusement, à chaque fois, il y a rien derrière nous. Ou de fausse ombres en effet d’optique avec la lumière des réverbères. Et puis je crois sentir une goutte sur mon nez. Je passe ma main dessus dans un geste un peu rapide et fronce les sourcils. Hm ? Je lève la tête et me prends une nouvelle goutte. Et merde. Je me tourne sèchement vers Eden pour ouvrir son sac sans trop de cérémonies et fourrer son carnet et son crayon en vrac dedans. Le bruit de la fermeture éclair résonne dans la nuit alors que je regarde au-dessus de nos têtes. Les nuages clignotent d’un blanc laiteux avant qu’un bruit de tonner n’éclate à nouveau. Oh purée j’aime pas trop ça ! En temps normal, j’aurai kiffé courir sous la pluie, mais là, j’ai froid ! Donc j’ai pas envie de me choper la crève. Je sais pas si on est encore loin, mais on a quand même pas mal avancé. Donc si on court… Peut-être qu’on peut limiter les dégâts. Je fais une grimace à Eden comme pour lui faire comprendre que c’est un peu la merde. Puis je prends sa main et commence à courir en la tirant avec moi. Ouais, je préfère la tenir, j’ai pas envie de la perdre sur le chemin de campagne. Je pense que je vois les lumières du village dont elle parlait au loin. Ouais, si on a un peu de chance, on y arrive avant qu’il tombe trop fort…

Pourquoi je pense moi ? Dès la seconde où je l’ai formulé dans ma tête, les petites gouttes fines s’épaississent soudainement pour devenir un vrai déluge. Su-per ! Non mais j’adore, vraiment ! Je tiens Eden bien fermement pour être sûre qu’elle tombe pas à cause du sol qui devient progressivement boueux.
J’ai l’impression qu’il nous faut un temps infini pour atteindre ce foutu village. J’ai chaud d’avoir couru et pourtant mes vêtements trempés et le vent me glace jusqu’à l’os. J’ai un frisson alors que j’essaye de trouver l’auberge dont elle parlait. Sauf que j’ai pas eu le temps de trop voir où elle était située et mine de rien, la pluie brouille un peu ma vision. Du coup, je suis Eden. Et quand on trouve enfin notre abri, je rentre presque précipitamment.

Essoufflée, je pose mes mains sur mes genoux pour reprendre un peu ma respiration puis les passe devant mon visage en me redressant. Mes doigts glissent dans mes cheveux qui ont perdu de leur cire à cause de l’orage et donc qui commencent à prendre une forme plus naturelle. Bon sang… Heureusement qu’on est arrivée. Reste plus qu’à voir si on a de la place. Je m’approche de l’accueil avec Eden. Il y a une femme d’une cinquantaine d’années, un peu boudinée avec des lunettes sur le nez. Son chignon est désorganisé sur sa tête et elle porte de nombreux collier de pierre qui me font penser à des labradorites. Elle nous accueille, l’air jovial, en s’inquiétant de notre état.

- Mon Dieu, c’est le déluge dehors ! Vous avez de la chance, il me reste une chambre, vous allez pouvoir vous sécher et vous doucher mes chéries !

… Elle a une façon de parler… Elle fait très daronne. Peut-être que nos airs jeunes lui font ressortir des instincts de maman ? En tout cas, elle a un peu des airs de campagnarde qui vient plutôt du sud de la France que de Paris étant donné la chaleur et la familiarité qu’elle utilise.
Elle réajuste ses lunettes et éloigne un peu sa tête de l’écran d’ordinateur comme si ça lui permettrait de mieux voir ce qu’elle trafique. Elle fait quelques cliques avant de se tourner pour chercher une clé.

- C’est la dernière qu’il me reste, elle est un peu isolée du reste, mais elle a une très jolie vue sur le jardin, surtout le matin. Ça fera 25 euros par personne, petit déjeuner inclus !

Je règle rapidement avec ma carte, prenant le tout. Ouais, j’offre à Eden la nuit. Elle avait l’air agacée tout à l’heure, après tout. On suit les indications de la dame pour rejoindre la chambre. Apparemment faut suivre le couloir et passer par le jardin pour atteindre la seconde maison. Super, ça veut dire encore passer sous la pluie…

Quand on arrive dans la chambre, je secoue un peu mes mains comme pour faire partir l'eau et éviter de m'électrocuter en allumant la lumière. C'est une pièce charmante, avec beaucoup de bois qui habille les meubles. Une fenêtre donne sur le jardin et est encadré de rideaux beiges, légèrement rosés. Son cadre est dans un bois chaleureux. Le lit, massif est un double avec une épaisse couverture dans les mêmes teintes que celle des rideau. Il y a quelques motifs floraux sur les bords ainsi que deux quatre oreillers rebondits. Deux tables de chevets de chaque côté portent des lampes dont l'abat jour fait penser à ceux des grands-mères. Il y a une penderie où on peut mettre nos affaires, je suppose, et une porte de bois qui conduit sûrement à la salle de bain.

... C'est un lit double.


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Eden Carlyle
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Âge : 22
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MessageSujet: Re: Dans un autre monde [ft. Eden]    Dans un autre monde [ft. Eden] Icon_minitime06.05.24 20:06

Dans un autre monde

17/01/24 >> #66ccff
J'ai bien vu qu'Eve avait rit suite à ma chute, ou qu'en tout cas elle l'avait fait lorsqu'elle s'était aperçue que ma chute était du à un lapin. Et honnêtement, je ne peux pas vraiment lui en vouloir, il faut dire que c'est assez ridicule. Ce qui fait que pour le coup j'ai un peu honte, mais on va faire comme si de rien était, ça passera mieux la pilule. Enfin, elle m'aide tout de même à me relever, c'est déjà ça, ça adoucie le coup de la moquerie.

Nous reprenons ensuite la route et je vois bien qu'Eve est de moins en moins à l'aise, elle regarde dans tous les sens comme un petit chien apeuré. J'avoue que je ne suis pas forcément parfaitement rassuré non plus,  il faut dire que l'ambiance obscure de la nuit, qui pourtant peut être magique parfois, ne l'est absolument pas ce soir. Je suppose que ce sont les lampadaires et notre situation déplaisante qui font que tout devient moins rose, mais il faut dire que je comprend son inquiétude. Pour ma part, je préfère me dire que je suis parano quand j'entends des petits bruits étrange ou autre. Je préfère garder la tête froide et les pieds sur terre, céder à l'angoisse ne nous mènera à rien au contraire.

Finalement, quelques petite goutes commencent à tomber, et elles n'annoncent rien de bon. Je sens Eve fourrer rapidement mes carnet dans mon sac et la laisse faire sans rien dire. l'orage se fait entendre une nouvelle fois et Eve m'affiche une grimace significative, d'accord, on a plus trop le choix. Elle m'attrape alors la main et se met à courir, m'entrainant derrière elle. Après peu de temps, la plus devient plus violente, il tombe des cordes. En quelques secondes, nous voila trempées jusqu'aux os.

Bon sang, je déteste ça, je suis frigorifiée et mes vêtements me collent à la peaux. Je manque plusieurs fois de glisser sur la boue des chemins de terre et remercie le béton lorsqu'enfin nous arrivons à au village. Bon Eve ne semble plus savoir où aller à partir de là, je vais prendre la relève alors, je me rappelle d'où est l'auberge, dans le prolongement de la rue de la mairie. Je suis alors la route que je crois être la bonne, trainant Eve derrière moi, et nous finissons par arriver au bâtiment dans lequel nous nous précipitons.

Bon sang, nous sommes trempées jusqu'à la moelle, mes cheveux sont raides et plaqués à mon visage. Je me frotte rapidement un peu partout et essore un peu mes cheveux et mes vêtements sur le tapis de l'entrée. Puis nous nous approchons de la réceptionniste, une femme d'une cinquantaine d'année je dirais, elle a l'air gentille.

- Bonjour, excusez nous d'arriver à une heure si tardive, il faut dire que c'était assez imprévu. Est-ce qu'il vous resterai de quoi passer la nuit ?

Je lui offre un sourire sympathique qu'elle me rend, visiblement inquiète de notre état.

- Mon Dieu, c’est le déluge dehors ! Vous avez de la chance, il me reste une chambre, vous allez pouvoir vous sécher et vous doucher mes chéries !

"Mes chéries", elle est avenante dis donc, pas que ça me dérange, mais il faut dire que c'est peu comment, Je ne suis pas forcément très habituée aux surnoms affectif alors lorsqu'ils viennent d'un inconnus ça surprend, mais il n'y à rien de mal à ça. Le principal c'est qu'elle ait une chambre pour nous, qu'on puisse s'abriter et se réchauffer pour la nuit.

Elle nous annonce ensuite le prix, qui me semble abordable, et s'il me paraissait évident que nous allions partager la note, il n'en était pas de même pour Eve qui s'empressa de régler pour nous deux, je croisai alors les bras sur ma poitrine et parlai  à voix basse pour ne pas attirer l'attention de l'aubergiste mais qu'Eve m'entende tout de même.

- Tu n'as pas à me payer ma part, je peux le faire toute seule, je te rembourserai. Ce n'est pas négociable je te le dis d'avance.

Nous allons ensuite jusqu'à la chambre, passant à nouveau pas une partie plein air, mais bon, je suppose que je ne suis plus à ça près. Nous entrons donc dans la chambre toujours trempées. J'observe un peu les lieux. C'est très joli et cosy. Une peu vieillot certes, mais cosy. Et puis surtout, pas de pluie battante sur le corps et il fait chaud ! Bon c'est un lit double, ça ne me dérange pas vraiment, tant que chacune reste de son côté il n'y à pas de mal. Je vais rapidement prendre une serviette dans la salle de bain et reviens dans la chambre principal, je m'adresse alors à Eve.

- Tu peux aller prendre ta douche en première, j'ai un travail à finir, ça sera l'occasion.

Je pose mon sac à coté du lit, heureusement qu'il est étanche, mes cours ne seront pas mouillé. J'en ressort ma pochette et ressort mon analyse de cas. Je m'installe sur une chaise en bois pour ne pas mouiller les draps, enfilant la serviette sur mes épaules pour ne pas trop dégouliner de partout et essui mes mains pour ne pas abimer mes feuilles.

Je passe alors un moment à retravailler, pendant que ma colocataire est sous la douche, à vérifier mes fautes d'orthographe pour que tout soit le plus propre possible lorsque finalement j'entend toquer à la porte. Je me lève et vais ouvrir tranquillement. La réceptionniste se trouve la, des serviettes et des serviettes et peignoirs dans les bras.

- Je vous ai rapporté des serviettes en plus et des peignoirs puisque vous ne semblez pas avoir d'affaires pour la nuit.

Elle me les tend et je les récupère en lui offrant un grand sourire.

- merci beaucoup c'est adorable.

Elle me dit rapidement qu'il n'y à pas de problème et que c'était normal avant de partir. Je comprend qu'elle ne veuille pas papoter avec moi dans le froid extérieur bien qu'un petit toit protège le porche. Je referme ensuite la porte et vais doucement toquer à celle de la salle de bain.

- Eve, j'accroche des serviettes en plus et un peignoir sur la porte, l'aubergiste vient de nous en apporter.

Je met mes mots à exécution puis retourne sur ma chaise avec mes cahiers, pour finir mon travaille en attendant que colocataire sorte de la salle de bain. Travailler a quelque chose de réconfortant après toutes ces péripéties.

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