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 Vole petit oiseau qui sait pas voler [ft. Marinette]

Eve Delaunay
Date de naissance : 30/10/2004
Âge : 19
Sexe : Féminin
Orient. sexuelle : Lesbienne
Situation amoureuse : Célibataire
Vit avec : Malfoy, son furet domestique
Métier / Études : Créatrice de contenu / Artiste
Parisienne

Eve Delaunay

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MessageSujet: Vole petit oiseau qui sait pas voler [ft. Marinette]    Vole petit oiseau qui sait pas voler [ft. Marinette] Icon_minitime05.05.24 15:37

Vole petit oiseau qui sait pas voler
feat. Marinette


Il fait super froid aujourd’hui… Super froid, mais super beau ! Le paradoxe de l’hiver. Mais au moins, y a du soleil, ce qui est quand même assez rare à Paris. Donc je vais pas m’en plaindre. Au contraire, je me dis que ça serait pas mal de sortir. Mais seulement quand j’aurais fini ce dessin et cette putain de main qui ressemble à un Métamorphe ! C’est quand même dingue d’avoir toujours du mal avec ça après tout ce temps à dessiner. Vraiment, les mains, cet ennemi de toujours. Je pousse un soupir en faisant un énième crtl + z. Puis une ligne. Puis un ctrl + z. Puis une nouvelle ligne et encore un ctrl + z. Raaaah mais c’est pas vrai, cette ligne à la con ! Pourquoi elle est toujours légèrement désaxée par rapport à ce que je vois dans ma tête ? Je pince les lèvres en signe de concentration, fait le mouvement plusieurs fois, la pointe du stylet en suspension comme pour prendre le pli, et puis je trace.



Ctrl + z.

Je vous jure que si j’étais pas muette, je pousserais un genre de râle de désespoir, mais comme je peux pas, je me contente de fixer mon écran comme si ma vie n’était qu’une vaste blague. Et voilà Malfoy qui saute sur le bureau, se cogne à ma tablette graphique et se lance dans une marche arrière. Et, arrivé au bord, tombe. Je pose une main devant ma bouche alors que mes épaules se secouent d’un rire silencieux. Purée, mais qu’il est con ce furet ! Je me penche pour l’attraper et il se secoue dans mes mains comme si j’étais sur le point de lui ôter la vie. Oh calme toi, je vais pas te manger ! Je le pose sur mes genoux et lui grattouille la tête. Il se stoppe, redresse le cou puis ferme les yeux en ouvrant sa bouche aux petites canines pointues. On pourrait presque croire qu’il sourit. Ah la la, les grattouilles sur la tête, c’est vraiment ton point faible, hein ?

Je sens que je vais jamais finir mon dessin moi… De toute façon, cette main est en train de me rendre barge. Donc soit je continue et je fais un truc nul, soit je fais une pause. Raaaaah, c’est tellement frustrant de faire une pause maintenant ! J’étais lancée moi… Mais je regarde mon écran et tout ce que je vois est Métamorphe.

Aller, c’est bon, j’arrête les frais pour tout de suite là. C’est pas possible. Je finis par me lever, jartant au passage mon furet qui saute de la chaise et me regarde comme si je l’avais trahi lui et toute sa famille sur sept générations. Puis je fouille dans mes habits pour sortir mon gros pull que j’ai personnalisé avec de la peinture fluorescente. Un gros dragon asiatique aux teintes rose et bleu en passant par le violet orne son dos tandis que quelques éclats de couleurs éclaboussent les manches. Je l’aime bien parce qu’il est bien chaud et c’est pratique pour le parkour. Surtout quand il fait froid. Parce que ouais, c’est compliqué de sauter de partout avec un manteau. Bon maintenant, un pantalon dans lequel je peux bien bouger. Un leggins noir sous lequel je mets un collant. Et pour finir de bonne chaussure qui accroche de préférence.

Le temps de descendre de ma mezzanine par l’échelle et hop, me voilà hors de mon appart. J’inspire l’air extérieur qui me brûle les poumons de froid et rabats ma capuche pour couper un peu le vent. Puis je fourre mes mains dans ma poche ventrale. Ah tiens y a des mitaines en cuir dedans, ça tombe bien, je vais les mettre. Pas mal pour les mains.

***

Bon. Je me dresse devant un mur entre deux ruelles. Il y a une gouttière et pas mal de petites prises sympas. Ok, je sautille un peu sur place après m’être échauffée puis je me lance. J’attrape une prise puis une autre et, dans des gestes fluides, arrive sur le toit du bâtiment. Là, je me redresse, j’observe un peu la ville caressée par les rayons du soleil et qui donne aux briques des teintes dorées. Je sens le vent s’engouffrer dans ma capuche, risquant de la dégager totalement de mon visage et je ferme les yeux en inspirant une grande bouffée d’air. Puis je me mets à courir sur le toit, passant par-dessus des petits murs de briques. Sautant les bouches d’aération et me servant des cheminées pour me propulser. Je vois le prochain toit au loin. Je prends mon élan pour sauter la distance et atterrir en roulade. Je sens mon cœur se mettre à battre plus vite alors que je me redresse pour poursuivre ma course. J’arrive face à une espèce de très haut mur sur lequel se trouve des cheminées. Sept si je compte bien. Je prends l’échelle pour atteindre son sommet et une fois en haut, je me rends compte que le truc est vraiment pas très épais. En face, le même style de mur mais plus petits, moins haut, avec seulement trois cheminées. C’est assez loin, mais puisqu’il est plus bas, je peux peut-être l’atteindre. Je regarde en bas. Hmmmm…. Mon perchoir est sacrément haut quand même. Bien quatre ou cinq bons mètres. Je pourrais choisir de reprendre l’échelle pour rejoindre le mur d’en face, mais je pense que je peux le sauter. Je déglutis, sautille un peu sur place avant de prendre un élan presque inexistant et me lance. Dans les airs, je sens le vent s’engouffrer dans ma capuche pour la faire basculer en arrière, découvrant mes cheveux. Je me mets en position de réception et dès que mes pieds touchent la brique, l’élan me fait me propulser un peu en avant. Et c’est là que je me rends compte que y a pas de suite à l’immeuble. Oh putain.

Mon cœur loupe un battement quand je sens que je tombe, mais au lieu de…. Ben de mourir, hein, littéralement, je me retrouve attrapée par une sorte de grand draps étendu comme un pare-soleil. Avec l’élan de la chute et mon poids, l’installation cède et je sens un choc contre mon dos qui me coupe un moment la respiration. Le drap refermé sur moi, j’ai du mal à voir où je suis. Mais en tout cas, je suis pas morte.  

KoalaVolant
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