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 L’Enfer de la Mode [feat. Marinette]
2 participants

Nathan Delune
Date de naissance : 15/09/2002
Âge : 21
Sexe : Masculin
Orient. sexuelle : Hétérosexuel
Situation amoureuse : Célibataire
Vit avec : Zoé Lee (Colocataire)
Métier / Études : Podcasteur / Auteur
Parisien

Nathan Delune

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MessageSujet: L’Enfer de la Mode [feat. Marinette]    L’Enfer de la Mode [feat. Marinette] Icon_minitime26.04.24 6:12

L’Enfer de la Mode [feat. Marinette]

Samedi 6 Janvier 2023
Tout était parti d’une constatation somme toute innocente de Zoé, alors qu’elle venait de faire l’inventaire de ma garde-robe, à ma demande. Après quelques secondes d’observation, elle s’était alors tournée vers moi, un air anormalement dubitatif sur son visage, avant de finir par dire :

”Tu as beaucoup de t-shirts et de jeans, tu sais ?”

C’était … vrai. D’aussi loin que je m’en souvienne, le sens du style n’avait jamais vraiment été une chose que j’avais cherché à cultiver. Quand la sempiternelle question “Qu’est-ce que je vais bien pouvoir me mettre ?” venait à se poser, je privilégiais systématiquement une approche pratique et sans prise de tête. Bon, jusque-là, il faut dire que je n’avais pas été très souvent amené à participer à des événements de haute volée. Mais depuis que mon podcast a acquis sa petite notoriété, et à plus forte raison depuis la sortie de mon livre, j’étais de plus en plus souvent sollicité, que ce soit pour des opérations promotionnelles, des soirées de charité, ou des émissions télé. Et l’unique costume un peu classique que je ressortais systématiquement pour ce genre d’occasions commençait un peu à tirer la gueule.

Alors quand mon agent m’avait appelé pour m’apprendre que j’étais invité au Bal des Etoiles Polaires dans deux semaines “histoire de faire la promo du bouquin”, la réalité avait fini par me rattraper. C’était ça, ma vie maintenant. Et c’était loin de me déplaire, hein ? Mais si je voulais que ça dure, ça passerait inéluctablement par l’entretien de son image, et donc, de mon look. Cette prise de conscience me tira un long soupir blasé. Je détestais le shopping, encore plus quand il était question de fringues. Je n’avais aucune notion de ce qui était à la mode, de ce qui pouvait m’aller ou pas, de ce qu’il était approprié de porter en fonction de l’évènement … Et lorsque je me suis tourné vers Andréa, elle m’a gentiment fait comprendre, avec des termes délicatement choisis, qu’en gros je n’étais pas assez bankable pour que des marques me prêtent des tenues. J’aurais bien demandé un coup de main à Adrien, mais vu la spectaculaire chute en disgrâce de la Maison Agreste, ça serait certainement remuer le couteau dans la plaie pour lui. Et puis … dans ces circonstances, porter un costume de chez eux était peut-être vu comme un fashion faux-pas ?

Repenser à tout ça réveillait mon côté désabusé, et avec lui, la furieuse envie de ranger ce problème de costume dans la case “Demain”. Mais subitement, un gargouillis dans mon ventre, accompagnée d’une folle envie de croissants provoqua dans mon cerveau une connexion somme toute assez improbable.

... MARINETTE !

L’image de la jeune femme dans sa tenue victorienne apparut très nettement dans mon esprit, et avec elle, le souvenir de nos discussions pendant la Murder Party de Solodid. Bien sûr qu’elle pourrait m’aider ! Elle avait l’air si passionnée quand elle parlait de ses études de stylisme ! En plus, passé le petit malaise initial de nos “retrouvailles”, le courant était plutôt bien passé avec elle ! On se suivait depuis sur les réseaux sociaux, mais avec mon emploi du temps chargé de ces dernières semaines, je n’avais pas vraiment eu l’opportunité de la recroiser. Mais le sourire déterminé que j’eus alors, le même que lorsque les pièces d’un des nombreux puzzle mentaux qui occupent ma tête s’imbriquent à la perfection, ne pouvait vouloir dire qu’une seule chose : le moment était venu d’y remédier.

Le temps d’enfiler un hoodie noir, un jean (oui, bon …), et une paire de baskets, et j’étais dehors, à deux pas de la boulangerie Dupain-Cheng, dont la réputation d’être la meilleure de Paris était loin d’être usurpée d’après moi. J’avais pris soin de lui envoyer un petit message, pour prendre “innocemment” des nouvelles. Elle m’avait répondu, en me disant qu’elle donnait un coup de main au comptoir de la boulangerie ce matin. Il ne m’en fallait pas plus pour me décider, laissant volontairement la discussion en suspens, pour aller lui faire la surprise de passer directement la voir sur place. Ca serait beaucoup plus simple, et puis quoi qu’il arrive, ça serait l’occasion de ramener des Macarons pour Zoé.

La fraîcheur de ce début d’année ne m’affectait pas vraiment, tandis que je marchais avec entrain dans la rue Gottlieb, au bout de laquelle la boulangerie Dupain-Cheng formait un angle harmonieux. Une fois arrivé, je jetai un rapide coup d'œil à travers la devanture embuée, pour finalement parvenir à y discerner, bien que floue, la forme distinctive de Marinette, affairée à servir une cliente. Un sourire satisfait aux lèvres, je poussai la porte de la boutique pour y entrer discrètement. Sans me manifester, j’attendis patiemment derrière la dame que le regard azur de Marinette capte le mien. La voyant surprise, je me contente d’hausser les sourcils avant de lui demander avec un sourire complice :

- Tu ne trouves pas ça triste toi, ces gens qui ne communiquent plus que par messages interposés alors qu’ils habitent littéralement à cinq minutes l’un de l’autre ?
Marinette Dupain-Cheng
Date de naissance : 10/08/2003
Âge : 20
Sexe : Féminin
Orient. sexuelle : Hétérosexuelle
Situation amoureuse : Célibataire
Vit avec : Ses parents
Métier / Études : Troisième année d'études de Stylisme et Modélisme
Parisienne

Marinette Dupain-Cheng

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MessageSujet: Re: L’Enfer de la Mode [feat. Marinette]    L’Enfer de la Mode [feat. Marinette] Icon_minitime27.04.24 10:37
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L'enfer de la Mode
Feat. Nathan


C’est en poussant un immense bâillement que je descends de notre appartement pour rejoindre mon père à la boulangerie. Encore une fois, frustrée de ne pas réussir à trouver une idée pour le prochain design demandé, je suis restée devant mon bureau pendant des heures, jusqu’à très tard, à me tirer les cheveux dans tous les sens. Mon père m’avait prévenue qu’il aurait besoin de moi le samedi matin pour mettre en place la boutique et pour l’accueil des clients, et par habitude, je lui ai dit oui… Comme souvent, je ne réfléchis pas aux conséquences. J’aurais dû soit dire non, soit lâcher prise sur ce projet de l’école et aller dormir quand je savais que je devrais me réveiller tôt…
Mais je savais aussi que même dans mon lit, sous la couette, prête à dormir, je n’aurais pas pu fermer l’œil sans avoir fait, ne serait-ce qu’une simple ébauche. J’ai pu gribouiller quelque chose, mais sans surprise, je ne suis pas satisfaite.

- Bonjour. Tu t’es couchée tard, Marinette ?

Encore toute endormie, j’hoche la tête pour répondre à mon père, avant de sourire en m’approchant de lui. Il sort les croissants encore tout chaud du four et je m’accoude à son plan de travail pour le regarder faire, la tête soutenue par mes mains.

- Ouais… je bloque sur mon projet… Ça sent bon~
- Tu vas y arriver, je ne me fais pas de soucis. Mais…Fais attention, ma puce… Il y a de la farine sur la table, tu vas t’en mettre partout.
- Ah !

Je me redresse soudainement, et baisse les yeux sur mes vêtements avant de pousser un soupir en voyant des traces de la poudre blanche sur mon ventre et mes manches. Quand je relève les yeux, c’est pour voir l’expression amusée de Tom qui m’arrache une moue désabusée. J’ai beau faire des efforts pour ne plus être aussi maladroite, si je ne fais pas attention, ça revient au galop… Surtout quand je viens de me réveiller. J’essaye de retirer le plus possible de farine de ma robe, tapotant vigoureusement le tissu.
Ce serait bête de devoir faire l’accueil dans cet état. Puis, ayant l’habitude de l’organisation de mon père pour ouvrir la boutique, j’attrape les viennoiseries prêtes pour commencer à les installer sur le présentoir, minutieusement, délicatement, pour qu’il y ait le moins de pertes possible, me connaissant.

J’aime bien cette partie du travail. Je peux m’amuser avec la manière de présenter, faire des formes avec les croissants en les plaçant d’une certaine manière, pour rendre la vitrine plus atypique et agréable à regarder. Et cette fois, j’ai fait une sorte de rosace avec les croissants, et une pyramide avec les macarons. Satisfaite du résultat, je fais un pas en arrière pour admirer mon travail, et c’est à ce moment que mon père s’approche avec les baguettes de pain sur le chariot pour les mettre en boutique.

- C’est très joli Marinette ! Merci beaucoup ! Est-ce que tu peux aller ouvrir pour les clients, s’il te plait ?
- Tout de suite !

Après m’être rapidement essuyée les mains, je contourne le comptoir pour aller déverrouiller la porte et retourner la pancarte pour annoncer que nous sommes ouverts. Il y a déjà des clients qui font la queue, alors j’ouvre la porte pour les inviter à entrer avec un sourire. Puis, je rejoins mon père pour faire la vente. Quand j’étais petite, je ne faisais que mettre les viennoiseries choisis dans des sachets mais maintenant, il me laisse aussi encaisser. Je sais qu’il aurait aimé que je reprenne la boulangerie, alors je lui suis encore plus reconnaissante qu’il ne dise rien et me laisse vivre mon rêve de devenir styliste.

La matinée continue paisiblement, et comme d’habitude, on a du succès. À tel point, que je me retrouve seule en boutique pendant que mon père refait du pain en arrière-boutique. Je sers une dame, la remerciant avec un sourire pour ses achats, avant de lui souhaiter une excellente journée, puis, le visage souriant qui s’avance vers moi me fait écarquiller les yeux.

Nathan.

On ne s’est pas vraiment parlé depuis la Murder Party. J’avais d’ailleurs été reconnaissante qu’il ne fasse pas de commentaires sur notre rencontre au collège. Ce n’est pas un sujet que j’apprécie aborder… Ni me remémorer. Et il avait était très discret. Un sourire étire mes lèvres en réponse au sien. Il m’avait envoyé un message il y a une dizaine de minutes, prenant de mes nouvelles et ça m’avait un peu surprise, mais je ne pensais pas que ça voulait dire qu'il viendrait à la boulangerie. Il hausse un sourcil sans perdre son sourire et mon regard s’ancre dans ses yeux aussi bleus que l'océan.

- Tu ne trouves pas ça triste toi, ces gens qui ne communiquent plus que par messages interposés alors qu’ils habitent littéralement à cinq minutes l’un de l’autre ?

À ces mots, je ne peux pas m’empêcher de sourire plus largement, comprenant que son message était seulement pour savoir si j’étais là. J’hausse les épaules, jouant son jeu. Même si au fond, je suis un peu intimidée à cette idée.

- Ça évite de faire cinq minutes de trajet pour rien. Je te sers quelque chose ?

Mon regard se pose sur la vitrine, lui présentant des yeux les pâtisseries et viennoiseries de mon père, rompant le contact visuel.


Nathan Delune
Date de naissance : 15/09/2002
Âge : 21
Sexe : Masculin
Orient. sexuelle : Hétérosexuel
Situation amoureuse : Célibataire
Vit avec : Zoé Lee (Colocataire)
Métier / Études : Podcasteur / Auteur
Parisien

Nathan Delune

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MessageSujet: Re: L’Enfer de la Mode [feat. Marinette]    L’Enfer de la Mode [feat. Marinette] Icon_minitime27.04.24 19:04

L’Enfer de la Mode [feat. Marinette]

Samedi 6 Janvier 2023
Je connaissais déjà bien la boulangerie de Tom et Sabine Dupain-Cheng. Depuis que j’avais emménagé avec Zoé, c’était devenu ma destination privilégiée pour combler la moindre de nos envies de viennoiseries intempestives. Et avec la gourmandise dont faisait preuve ma coloc’, autant dire que les allers-retours étaient récurrents. Mais pourtant, c’était la première fois depuis notre voyage en Angleterre que j’avais le plaisir d’y croiser Marinette. A dire vrai, j’avais même l’impression de la revoir véritablement pour la première fois depuis notre brève rencontre au collège. La jeune femme souriante que j’avais en en face de moi ce matin ressemblait plus fidèlement au souvenir que j’en avais gardé que la demoiselle à la somptueuse robe victorienne rouge du train de Solodid. Et le contexte particulier de la Murder Party n’avait pas vraiment contribué à alléger le stress de ces retrouvailles inopinées. Mais là, dans un environnement qui lui était familier, elle semblait beaucoup plus à son aise, et ça me faisait inexplicablement chaud au cœur.

Elle répond presque du tac au tac à ma petite allusion ironique, et passé la surprise initiale, n’est pas désarçonnée pour deux sous par ma présence devant elle. Elle devait avoir l’habitude de voir ses amis défiler ici depuis le collège, tant le lieu était réputé pour son pain et ses pâtisseries uniques en leur genre. Mais en entendant sa répartie, je me sens soudainement obligé d’arborer un air faussement déçu avant de lâcher :

- Erf … Et moi qui croyais que le plaisir de se revoir valait plus que “rien” …

J’adopte alors une posture blasée, poussant même le vice jusqu’à faire demi-tour pour faire mine de repartir. Mais n’ayant pas envie de risquer qu’elle le prenne au sérieux, je reviens rapidement me rapprocher du comptoir avec un petit rire taquin.

- Non, désolé, j’arriverai pas à être crédible plus de deux secondes. Je suis trop content de te revoir !

A sa demande, j’observe alors les nombreux gâteaux sous mes yeux, sentant mon appétit s’ouvrir de plus belle rien qu’à la douce odeur de beurre et de sucre qui vient me chatouiller les narines. J’avais beau ne pas être venu pour ça à la base, c’était acté que je ne repartirais d’ici les mains vides. Mais chaque chose en son temps. Je relève la tête, venant chercher son regard pour lui offrir mon sourire le plus mystérieux.

- Pour tout te dire, même si absolument tout me fait envie dans cette vitrine … C’est toi que je voulais voir aujourd’hui, Marinette.

J’adorais ménager mes effets pour faire jouer le suspense, même si en l'occurrence, la situation ne s’y prêtait pas plus que ça. C’était sans doute ma “déformation professionnelle” à moi, nourrie par beaucoup, beaucoup trop d’heures de lecture de romans policiers.. Je jette un rapide coup d’oeil pour m’assurer que personne n’attend son tour derrière moi, avant de reprendre :

- Si tu as quelques minutes à me consacrer, j’aimerais beaucoup te demander un service. Je me plante peut être, mais je crois que ce serait dans tes cordes.
Marinette Dupain-Cheng
Date de naissance : 10/08/2003
Âge : 20
Sexe : Féminin
Orient. sexuelle : Hétérosexuelle
Situation amoureuse : Célibataire
Vit avec : Ses parents
Métier / Études : Troisième année d'études de Stylisme et Modélisme
Parisienne

Marinette Dupain-Cheng

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MessageSujet: Re: L’Enfer de la Mode [feat. Marinette]    L’Enfer de la Mode [feat. Marinette] Icon_minitime28.04.24 1:04
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L'enfer de la Mode
Feat. Nathan


J’attends patiemment sa réponse, cherchant des yeux ce qui pourrait intéresser mon ami parmi tout l’attirail gustatif que propose mon père. Des croissants ? Pain au chocolat ? Ou encore des macarons ? J’avoue que je ne sais pas grand-chose de Nathan. On n’a pas énormément parlé. Très vite, je ne l’ai pas revu après l’incident d’il y a… sept ans ? Et puis lors de la Murder, on a pu parlé rapidement, mais ce n’était pas pareil. Il y avait tout le monde. Et maintenant, il est là, à la boulangerie, et je me demande si ça ne pourrait pas être l’occasion ? D’apprendre un peu plus à se connaître, mais aussi, de le remercier pour sa discrétion…
Un petit sourire étire mes lèvres quand une petite raillerie me fait relever le nez vers lui. Son expression s’est assombrie, il semble soudainement… déçu. Et je ne comprends pas pourquoi. Puis ce qu’il ajoute déclenche une légère panique en moi. Hein ? Comment ça ? Il l’a pas pris sérieusement quand-même ?! Je pensais que ça se voyait que je plaisantais ! Enfin, c’était de la taquinerie quoi ! Enfin… C’est pas ce que je voulais dire quoi ! J’entrouvre les lèvres, mais je suis tellement perturbée que rien n’en sort, et il me tourne le dos, les épaules voutées, avançant lentement vers la sortie. Je me redresse soudainement, et commence :

- N-Nathan, c’est pas ce que je voul-

Mais un rire me stoppe, et il se retourne pour finalement revenir vers moi, son sourire revenu sur ses traits fins. Je reste figée, et quand je me rends compte que ce n’était qu’une blague, que j’ai prise au premier degré, encore une fois, je m’enfonce légèrement, honteuse, en sentant mes joues chauffer, et certainement, se colorer d’un rouge rosé semblable aux macarons à la fraise de mon père. Et cela, n’est pas arrangé par la déclaration qui suivit. Il est trop content de me voir. J’essaye de reprendre contenance, déglutissant et me redressant, pendant que son attention est happée par les pâtisseries colorées, réajustant ma robe qui tombe sur mes collants noirs après m’être occupée de mes cheveux, les yeux baissés sur la caisse enregistreuse.
Puis son visage se relève vers moi, et mon regard trouve le sien.

- Pour tout te dire, même si absolument tout me fait envie dans cette vitrine … C’est toi que je voulais voir aujourd’hui, Marinette.

Erreur 404. Marinette a cessé de fonctionner.

- Hein ?

Mon visage devient soudainement écarlate, alors qu’il me fait un sourire… perturbant. C’est moi qu’il voulait voir ? Pourquoi ? Je pensais qu’il voulait prendre quelque chose pour le petit déjeuner… Après, c’est vrai que son message lui a permis de savoir si j’étais là ou pas… Est-ce que c’est pour ça qu’il est ici ? Question idiote, Marinette… Il vient de le dire ! Mais je n’arrive pas à me figurer qu’il soit vraiment venu pour moi… Je veux dire… Pourquoi ? On ne se connait pas très bien après tout…
Puis il vérifie que personne n’attend derrière lui pour reprendre.

- Si tu as quelques minutes à me consacrer, j’aimerais beaucoup te demander un service. Je me plante peut-être, mais je crois que ce serait dans tes cordes.
- Un service ? Je veux bien mais je dois m’occuper de la boutique avec mon père et…

À ce moment-là, j’entends un bruit venant de l’arrière-boutique qui me fait sursauter. Lentement, je me retourne pour finalement voir le visage de mon père qui nous observe tour à tour, un petit air suspicieux sur le visage. Dos à Nathan, je fixe le boulanger, écarquillant les yeux dans un message subliminal pour qu’il ne dise rien de bizarre. Très peu pour moi l’envie que mon père me tape la honte devant lui… Il m’a déjà vue coincée dans un placard, ce n’est pas pour que mon père en rajoute une couche en disant des énormités.

- Marinette, tu peux y aller. Je n’ai plus besoin de toi.
- Quoi ? Mais, il y a encor-
- C’est bon ma chérie. Appelle juste ta mère pour qu’elle prenne la relève. Et profite de ton samedi, d’accord ?
- D’accord…

Surprise, je me retourne pour faire face à Nathan, une expression surprise sur le visage, clignant des yeux, avant de sourire, légèrement amusée.

- Bon. Bah, je suis libre, je suppose.

Je souffle du nez, amusée, et reconnaissante que mon père me libère pour que je puisse rester avec mon ami, et je l’invite à contourner le comptoir l’emmener jusqu’à la porte qui mène à l’appartement de mes parents. Je le laisse me passer devant alors qu’on monte les escaliers de l’immeuble, et doucement, ma curiosité s’éveille. Quel service veut-il me demander ? Venant de Nathan ?... J’avoue que je n’ai aucune idée. Et je ne le connais vraiment pas assez pour le savoir en fait. Je m’embête pour rien. On arrive alors devant la porte d’entrée et j’ouvre.

- Entre, fais comme chez toi !

Puis rapidement, j’appelle ma mère qui sort sa tête de la cuisine.

- Je suis là ! Tout va bien ?

Je m’avance vers elle avec un sourire, et c’est à ce moment qu’elle remarque la présence du garçon avec moi.

- Oh ! Bonjour !
- Je te présente Nathan. Il était avec moi au collège, dans la même classe que Soqueline.
- Ravie de te rencontrer, Nathan.
- Maman, papa demande à ce que tu viennes l’aider en boutique.
- Très bien, je vais vous laisser entre vous alors. J’ai fait du thé, et il y a des macarons, n’hésitez pas à vous servir.

Après nous avoir souri, elle retire son tablier pour l’accrocher, et sort de la cuisine pour rejoindre mon père dans la boulangerie. Et une fois seuls, je me tourne vers lui et lui montre le salon d’un signe de tête, l’invitant, par la même occasion, à s’assoir. Ok. J’avoue que c’est un peu bizarre. On ne se connait pas énormément, et le voilà dans mon salon… Et il vient de rencontrer mes parents. Enfin… Je m’installe sur le canapé, légèrement mal à l’aise, et lève les yeux vers lui.

- Donc… tu parlais d’un service… ?


Nathan Delune
Date de naissance : 15/09/2002
Âge : 21
Sexe : Masculin
Orient. sexuelle : Hétérosexuel
Situation amoureuse : Célibataire
Vit avec : Zoé Lee (Colocataire)
Métier / Études : Podcasteur / Auteur
Parisien

Nathan Delune

https://we-are-miraculous.forumactif.com/t16-nathan-delune https://we-are-miraculous.forumactif.com/t42-les-dossiers-de-nathan
MessageSujet: Re: L’Enfer de la Mode [feat. Marinette]    L’Enfer de la Mode [feat. Marinette] Icon_minitime02.05.24 0:00

L’Enfer de la Mode [feat. Marinette]

Samedi 6 Janvier 2023
Le sourire de Marinette était de ceux qui étaient instantanément contagieux. Surtout quand il n’avait pas été directement précédé de chaudes larmes, ou quand son intégrité n’était pas menacée par un stress pernicieux, comme à la Réception du train. En tout cas, celui qu’elle m’adressait ce matin n’eut aucun mal à trouver son écho sur mon visage. Même si ma visite n’était pas désintéressée, force était de constater que le simple fait de la revoir suffisait à me réjouir.

Peut-être un peu trop ? La question m’avait traversé l’esprit alors que je lui tournais le dos, après une imitation quasi-parfaite de Caliméro. J’avais beau ne pas lui faire face, l’émoi palpable de sa voix était caractéristique d’une réaction au premier degré à une blague approximative. En temps normal, j’en aurais été content. Après tout, c’était un peu le but final de ce genre de blague. Mais du peu que je connaissais de Marinette, c’était typiquement le genre de truc qui pouvait la rendre mal à l’aise. Et c’était bien la dernière chose dont j’avais envie. Je m’empresse alors de faire un demi-tour, le sourire aux lèvres, pour désamorcer tout ça. La pauvre a l’air tellement gênée d’avoir cru à mon numéro que je me sens un peu bête d’y avoir songé en premier lieu. Note pour moi-même : mollo sur les blagues, Nathan. En tout cas, pour l’instant.

C’est donc assez naturellement que j’embraye directement sur la raison de ma venue. Enfin que je tente d’embrayer, plus exactement. Parce que l’effet d’annonce que j’ai tenté d’instaurer un peu malgré moi m’a tout l’air de l’avoir fait buguer. Le souvenir furtif, mais toujours aussi douloureux de mes premières tentatives de socialisation au collège s’invita sournoisement dans ma tête. Ce sentiment diffus de taper à côté à chaque phrase ? Ouep. Y’avait de ça. Et c’était toujours aussi désagréable, surtout que je pensais ces jours derrière moi. Se pourrait-il que j’ai surestimé le bon feeling qu’on a eu dans le train ? Et que je sois juste en train de me ridiculiser face à quelqu’un qui me voit comme un gros relou ?

Dans le doute, j’en viens directement au fait. Et malgré la logique implacable de sa réponse, ce n’est que maintenant que je réalise à quel point mon idée de venir la voir sur place était légèrement stupide. Qu’est-ce que j’imaginais ? Qu’elle allait tout plaquer et laisser la boulangerie en vrac pour venir discuter avec un type qu’elle connaissait à peine ? Bordel, mais qu’est-ce qu’il m’a pris de faire ça au lieu de lui envoyer des messages comme toute personne NORMALE ? Voila pourquoi il fallait que j’arrête d’agir impulsivement à la moindre de mes “idées géniales”. Au prix d’un effort certain, j’arrive à ne rien laisser paraître de l’auto-flagellation à laquelle je me livre copieusement, quand soudain un bruit sourd provenant de derrière Marinette attire mon attention. Et mes yeux se posent alors sur la moustache de Tom Dupain, qui se tenait dans l'entrebâillement de la porte menant probablement à l’arrière boutique.

Le regard un brin inquisiteur du boulanger, d’habitude si jovial, me donne presque envie de m’excuser d’être là, à déranger sa fille pendant son travail. Mon sourire se teinte d’une belle petite couche de gêne alors que je parviens à lâcher un petit “Bonjour” timide. L’idée de partir, pour de vrai cette fois, commence à se faire séduisante. Mais contre toute attente, c’est pour libérer Marinette de son engagement que son père est là. Et quand elle se retourne à nouveau vers moi, sa réaction étonnée suivie de son sourire sincère me rassurent grandement. Sans plus de cérémonie, elle m’invite à la suivre, ce que je fais, adressant au passage un petit signe de tête à Tom comme pour le remercier d’avoir mis fin à mon supplice. Et tandis qu’elle m'entraîne vers une volée d’escaliers, je me sens obligé de m’excuser tout en lui emboîtant le pas.

- Hey, je suis vraiment désolé d’avoir débarqué comme ça, Marinette ! J’ai pas percuté que ça pouvait bousculer ta matinée, j’aurais du m’en tenir aux messages ! Ça m'apprendra à agir sur un coup de tête … Promis, je ne vais pas te tenir la jambe trop longtemps.

Même si le tour qu’avait pris cette rencontre continuait de m’angoisser un chouya, il était trop tard pour revenir en arrière maintenant que nous étions devant chez elle. Qu’est-ce que je risquais après tout ? De passer pour un idiot avec ma proposition tirée par les cheveux uniquement inspirée par une conversation qu’on a eu il y’a deux mois de ça ? ... Hum … Mais enfin qu’est-ce qu’il m’arrivait ? Ca ne me ressemblait clairement pas d’être aussi négatif. Et Marinette était quelqu’un de bienveillant, il n’y avait aucune raison que ça se passe mal, quand bien même elle refuse de m’aider ! Allez, on se reprend. Tout. Va. Bien.

Elle franchit le pas de porte de l’appartement en me conviant à faire de même. Je m’avance doucement, m'arrêtant pour observer le living-room cosy sur lequel donnait l’entrée tandis que Marinette appelait sa mère. Cette dernière apparaît, elle aussi surprise de voir sa fille accompagnée, mais la douceur de sa voix et la gentillesse avec laquelle elle m’accueille atténuent un peu ma gêne. Je lui rendis mon sourire le plus sincère en m'avançant vers elle pour lui serrer la main avec délicatesse.

- Bonjour Madame Cheng ! Je suis enchanté de faire votre connaissance. Et désolé de débarquer comme ça à l’improviste. J’espère que je ne chamboule pas trop vos plans …

L’aura de bienveillance qui émane naturellement de Sabine achève d’apaiser mes craintes, et je la remercie de ses attentions avant qu’elle ne nous quitte pour aller aider son mari, me laissant seul avec Marinette. Eeeet … la gêne est de retour ! Non, vraiment, la prochaine fois que j’ai une idée de génie pareille, il faudra que je pense à demander à Zoé de m’enfermer dans ma chambre.

Avec un sourire légèrement embêté, je réponds à sa suggestion tacite en m’asseyant sur le canapé d’angle qui agrémente le salon, face à une Marinette qui n’en mène pas large non plus. Instinctivement, je viens gratter l’arrière de ma tête, le regard légèrement fuyant pour ne pas avoir à confronter l’embarras que j’ai lu dans le sien.

- Oui … Mais maintenant que je suis en face de toi, ça me parait complêtement stupide …

Je prends une longue inspiration, histoire de me remettre les idées en place. Je ne pouvais pas rester planté là sans rien dire. De toute façon, je ne pouvais plus reculer, alors foutu pour foutu, autant ne pas y aller par quatre chemins. La bouffée d’air a au moins le mérite de me donner la force de revenir ancrer mes yeux dans les siens.

- Voila … Avec la sortie de mon livre, mon agent me casse les pieds pour “qu’on me voie absolument partout”. Et elle m’a eu une invitation pour un évènement dans deux semaines à la Tour Eiffel, le genre ‘Tenue correcte exigée”, tu vois ? Le problème, c’est que …  je n’ai pas vraiment de tenue correcte. Et que je suis complètement à la rue sur ce qui concerne la mode et les tendances actuelles.

La mine contrite, je lui désigne de la main mon look du jour, comme pour lui prouver à quel point j’avais besoin d’aide. Un bref rire franchit mes lèvres dans un souffle avant que je n'enchaîne sur un ton plus chaleureux.

- Quand on était dans le train, t’était tellement solaire quand tu parlais de tes études de stylisme, ça m’a marqué … Du coup, j’ai tout de suite pensé à toi. Et comme j’avais eu l’impression que le courant était plutôt bien passé entre nous, je voulais te demander si … si tu accepterais de m’aider à me trouver une ou deux tenues pour m’éviter de passer pour un plouc dans ce genre d’occasions.

Mon regard reflétait parfaitement bien les réserves que j’avais sur cette idée maintenant que j’avais dû l'exposer à haute voix.
Marinette Dupain-Cheng
Date de naissance : 10/08/2003
Âge : 20
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Marinette Dupain-Cheng

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MessageSujet: Re: L’Enfer de la Mode [feat. Marinette]    L’Enfer de la Mode [feat. Marinette] Icon_minitime04.05.24 10:34
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L'enfer de la Mode
Feat. Nathan


Libérée de mes obligations de la matinée, je monte l’escalier qui mène à l’appartement familial, accompagnée. C’est assez étrange de se dire que Nathan Delune est avec moi, et me suit jusqu’à chez moi. On n’a pas vraiment eu l’occasion de se parler beaucoup, et actuellement, il va rencontrer mes parents et voir l’espace où j’évolue tous les jours. C’est… tout de suite assez personnel. Mais malgré tout, même si je m’inquiète un peu de ce qu’il pourrait penser, je n’hésite pas tant que ça. L’inquiétude n’est qu’une légère poussière sur mon esprit, et je lui suis même reconnaissante de m’avoir arrachée à mon engagement. Alors, quand il s’excuse d’être venu à l’improviste et d’avoir bousculé mon emploi du temps, je lui souris et secoue la tête pour lui faire comprendre que tout va bien.

- En vérité, tu me rends service.

Un rire m’échappe et je l’invite à entrer dans ma maison. Il me rend service, c’est vrai. Toute la matinée, j’étais encore hanté par mon projet laissé à l’abandon. La frustration de ne pas avoir trouvé ce que je voulais est immense, et accapare mon esprit. Je n’avais donc qu’une envie, celle d’abandonner la boulangerie pour m’enfermer dans ma chambre et avancer ce projet.
Je m’avance dans le salon, à la recherche de ma mère, et quand je la trouve, je lui présente le garçon qui m’accompagne. Nathan s’excuse de s’imposer après lui avoir serré la main et je vois au sourire bienveillant de ma mère qu’il ne dérange en rien. Après tout, c’est samedi, et la seule chose de prévu le samedi, c’est la boulangerie.
Puis, je l’informe que papa souhaite son aide, et elle nous laisse après avoir ajouté qu’il y a du thé de prêt et des macarons. Je la remercie, l’observant partir, puis je réalise que je suis, à présent, seule avec Nathan. Et une boule de nervosité s’installe au creux de mon ventre.

On s’installe dans le salon, et je me tiens droite sur mon fauteuil, les mains sur les genoux. On ne se regarde pas vraiment. Et plus l’instant s’allonge, plus je me rends compte que peut-être, je ne suis pas la seule à être… embarrassée. Alors je lance la conversation, lui demandant quel était ce service dont il voulait me parler.

- Oui … Mais maintenant que je suis en face de toi, ça me parait complètement stupide …

Surprise, je relève les yeux vers lui. Stupide ? Pourquoi ? Mes yeux se plissent légèrement quand une expression interrogative, penchant légèrement la tête. Il inspire profondément, et j’ai l’impression qu’il va me demander quelque chose de complètement insensé. La question c’est, quoi ? Parce que je ne suis pas vraiment le genre à faire des folies, et le fait qu’il pense à moi m’intrigue au plus haut point.
Puis ses yeux bleus captent les miens, et il se lance dans son explication.

- Voila … Avec la sortie de mon livre, mon agent me casse les pieds pour “qu’on me voie absolument partout”. Et elle m’a eu une invitation pour un évènement dans deux semaines à la Tour Eiffel, le genre “Tenue correcte exigée”, tu vois ? Le problème, c’est que … je n’ai pas vraiment de tenue correcte. Et que je suis complètement à la rue sur ce qui concerne la mode et les tendances actuelles.

Oh… Oh ! Plus il parle, plus mon visage s’éclaire dans un sourire. Je commence à comprendre. Et je vois pourquoi il a pensé à moi.
Il m’indique ses vêtements de la main, et son expression abattue m’amuse un peu. C’est comme si, pour lui, ses vêtements étaient médiocres. Pourtant, je ne trouve pas. Certes, ils ne sont pas sophistiqués, il n’y a pas beaucoup d’originalité, mais je trouve qu’ils lui vont bien. J’avoue que je ne connais pas très bien Nathan, mais de ce que je ressens de lui, ils me semblent adaptés. Simples, confortables, et le noir sombre de son hoodie, associé à sa chevelure, fait ressortir ses yeux. En réalité, j’ai l’impression que, peu importe ce qu’il met, il serait séduisant.
À cette pensée, je sens le feu envahir doucement mes joues, et je déglutis discrètement, ce sentiment n’étant pas aidé quand le rire de Nathan teinte la pièce.

- Quand on était dans le train, t’étais tellement solaire quand tu parlais de tes études de stylisme, ça m’a marqué … Du coup, j’ai tout de suite pensé à toi. Et comme j’avais eu l’impression que le courant était plutôt bien passé entre nous, je voulais te demander si … si tu accepterais de m’aider à me trouver une ou deux tenues pour m’éviter de passer pour un plouc dans ce genre d’occasions.

Plus il parle et expose son idée, plus son regard devient hésitant, et… J’avoue que son hésitation m’aide à me détendre. Je trouve amusant qu’il pense que c’est stupide et que je pourrais dire non. Je ne dis jamais non à un projet stylisme ! Alors mon sourire s’élargit, mon regard s’éclaire, et j’accepte avec enthousiasme.

- Avec plaisir !

Puis mon regard devient un peu plus sérieux, plus professionnel, et je le détaille. J’essaye de l’imaginer… Quel genre de tenue pourrait lui aller ? Pourrait faire ressortir son regard et mettre en valeur sa carrure tout en respectant sa personnalité ? Et quel genre de soirée est-ce ? Si c’est sur la Tour Eiffel, c’est sûrement plutôt élégant…
Il faut que j’y réfléchisse, un peu plus, et qu’on parle, pour que je puisse cerner un peu plus sa personnalité. C’est avec un grand sourire que je clarifie une chose.

- Tu sais, si c’est pour un projet de mode, tu peux agir en coup de tête quand tu veux ! Et me tenir la jambe aussi longtemps que nécessaire.

Et cette fois, c’est mon rire qui colore l’espace entre nous. Je me sens mieux, et bien plus à l’aise. Et j’espère que c’est son cas aussi ?



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